vendredi 17 avril 2009

Synthèse bloc écrit

Introduction
L’enseignement en adaptation scolaire demande aux enseignants d’être au fait des nouvelles habilités. La maitrise du langage écrit est importante, car l’enseignante est le premier modèle écriture que les élèves vont rencontrer. De plus, cette compétence doit être apprise puisque l’enseignante est souvent appelée à rédiger des textes pour les parents, la direction et même les élèves. Ce bloc a été de courte durée, seulement trois cours, cependant j’ai eu la possibilité de réviser plusieurs notions. Cette synthèse consiste à énumérer les apprentissages que j’ai effectués. Ensuite, je vais préciser les compétences de l’écriture selon mes forces, mes faiblesses. Pour poursuivre mon cheminement professionnel, je me suis fixé des défis. Puis, j’expliquerais ce que j’ai travaillé comme compétence professionnelle.

Apprentissages effectués

Durant cette deuxième partie, j’ai appris des éléments susceptibles de m’aider à améliorer ma communication écrite. J’ai approfondi la notion d’émetteur et de récepteur dans la forme de l’écriture. J’ai compris que l’émetteur écrivant toujours dans une intention précise. Dans ce sens, j’ai travaillé sur les différentes visées de l’écriture qui sont d’informer (un texte informatif ou descriptif), se divertir (un journal personnel), de persuader (un texte argumentatif) et d’être persuasive (un texte dramatique). Lorsque nous connaissons notre intention d’écriture, nous pouvons nous adapter à la structure du texte à composer. De plus, j’ai pu réviser les notions de grammaire sur la phrase. Je me suis souvenue que c’est le nom qui donne l’accord aux verbes, aux adjectifs, aux déterminants, etc. J’ai trouvé pertinent de se remémorer les temps simples et les temps composés. Cela m’a permis de réaliser que lorsque nous écrivons nous devons toujours utiliser les mêmes temps. Le retour sur la jonction des phrases avec des virgules m’a permis de mieux comprendre cette règle. Nous pouvons utiliser la virgule lors d’une juxtaposition ou d’une coordination. Ce bloc m’a été très utile pour comprendre la nouvelle nomenclature (le verbe prédicat et le complément de phrase) employée dans la grammaire. J’ai appris une clé de correction très intéressante à utiliser pour corriger des textes. Le code de couleur de Préfontaine et Fortier est très facile à exploiter. Durant le bloc oral, nous avions rédigé un texte argumentatif. La rétroaction sur ce texte m’a permis de modifier mes perceptions et d’évaluer les éléments que je devais travailler pour m’améliorer. Depuis la fin de mon secondaire que je n’avais pas touché à la structure d’un texte argumentatif. Cette révision m’a permis de comprendre qu’il n’y a pas de structure rigide pour la composition. L’important est d’argumenter et justifier nos propos. Toutefois, les éléments un retour sur les éléments à inclure dans l’introduction et la conclusion me seront utile à composer le texte argumentatif pour mon examen final. Bref, ce bloc consistait à faire une révision des concepts abordés au secondaire.

Compétences en écriture

En ce qui concerne la compétence à écrire, l’analyse de mon texte argumentatif m’a permis de ressortir mes forces et mes faiblesses.
Tout d’abord, j’ai pu conclure que mes forces se situaient au niveau de la structure. J’ai une structure très cohérente et bien organisée. L’argumentation de mon texte est bien structurée et mes idées sont claires et précises.
J’ai remarqué que j’avais une faiblesse au niveau de l’orthographe grammaticale. Je n’utilise pas nécessairement le bon pronom pour remplacer l’antécédent. De plus, lorsque j’identifie le verbe prédicat, je ne le conjugue pas avec le bon donneur. J’ai de la difficulté avec la ponctuation. J’oublie d’ajouter des virgules lorsque cela est nécessaire et j’en mets quand c’est inutile. Pour ce qui est de la syntaxe, j’oublie d’écrire des mots où j’écris un autre mot, cela a comme conséquence de transformer le sens de mes phrases.
Pour éliminer ces petites erreurs dans mon comportement, je vais utiliser des pistes de perfectionnement. L’utilisation d’une grammaire serait pertinente pour me permettre de conjuguer les verbes correctement. De plus, je devrais réviser mes notions pour connaitre quand employer une virgule adéquatement. La relecture par une autre personne serait intéressante pour identifier les petits mots oubliés et corriger ceux qui sont incorrectement utilisés.
Compétences professionnelles
La compétence 1, qui consiste à agir en tant que professionnelle héritier, critique et interprète d’objet de savoir, a été travaillée en transformant mes connaissances erronées sur la grammaire de la phrase par les nouvelles. Aussi, pour l’écriture de mon texte argumentatif, il a fallu que je me documente ce qui m’a permis de porter un jugement sur les informations rencontrées. Également, j’ai eu la possibilité d’émettre mon opinion et de le justifier sur un sujet de l’éducation. La compétence 2 qui renvois à la communication écrite, a beaucoup été exploitée durant de volet. Il a fallu que j’applique des règles grammaticales (la ponctuation, les temps de verbe, le rôle du nom) dans les exercices abordés durant les cours. Nous avons révisé les grandes notions pour trouver le donneur d’une phrase et le verbe prédicat. Ces activités m’ont permis d’améliorer la qualité de mon écriture. En ce qui a trait à la compétence 11, qui est de s’engager dans une démarche individuelle et collective, j’ai analysé mes faiblesses et mes forces dans l’optique de préciser des pistes de perfectionnement. Aussi, je suis restée attentive tous le long des cours pour emmagasiner les notions moins bien comprises lors du secondaire. J’ai également pris conscience de l’impact de la communication écrite dans mon développement professionnel. En ce qui concerne la compétence 12, qui est d’agir de façon éthique dans l’exercice de ses fonctions, j’ai respecté les interventions faites par mes pairs. De plus, j’ai assisté et participé à tous mes cours pour me préparer adéquatement à l’examen.

Mon autoévaluation :
Je crois que je mériterais cinq pour ce bloc. J’ai été présente à tous les cours et j’ai participé à toutes les activités proposées dans la classe pour améliorer ma communication écrite.

Conclusion
Pour terminer, le bloc sur la communication écrite a été de très courte durée. Toutefois, j’ai appris des éléments essentiels à la poursuite de ma formation. Cette synthèse m’a permis de réfléchir sur mes forces et mes faiblesses dans le but de les améliorer. Une analyse des compétences professionnelles témoigne des acquis que j’ai effectués dans ce cours. La section sur le langage écrit est importante, car nous apprenons à repérer nos erreurs et à les corriger pour réutiliser les nouvelles notions.
Synthèse bloc oral
Introduction
Depuis l’ère de l’Antiquité, nous employions un système de communication complexe et qui a évolué aux fils des ans. Au Québec, la langue orale occupe une place primordiale au sein de l’éducation.
Durant mon cours en expression orale et écrite, j’ai réalisé l’importance d’utiliser un vocabulaire et une structure de phrase adéquate, au niveau de mon langage oral, auprès des élèves en difficulté d’apprentissage que je vais côtoyer. Le rôle que j’assumerais consiste à servir d’exemples et de modèle à ces élèves.
Dans la première section de ce cours, j’ai effectué de nouveaux apprentissages qui me permettent d’avancer vers une meilleure maitrise de la langue orale. De plus, j’ai découvert mes forces et mes faiblesses suite aux rétroactions fournies par mes pairs lors des discussions de groupes. Ensuite, je préciserais les défis et les pistes de perfectionnement qui me permettront de m’améliorer. Et pour finir, je relaterais et expliquerais les compétences professionnelles que j’ai développées durant ce bloc.

Apprentissages effectués
Durant cette partie, j’ai appris plusieurs éléments qui vont me servir à améliorer ma communication orale. J’ai été étonnée d’apprendre que la communication orale et écrite est des activités sociales. J’ai été surprise d’apprendre que la langue orale et la langue écrite ont en commun une syntaxe, une morphologie et un lexique semblables. Ce qui veut dire que ce que l’on dit à l’oral peut être retranscrit à l’écrit. De plus, le schéma de la communication langagière orale m’a aidé à comprendre le fonctionnement des discussions à l’oral. Dans des échanges verbaux, nous retrouvons toujours l’émetteur qui transmet un message et le récepteur qui le reçoit. Le lieu, le canal, le contexte sont des variables qui peuvent transformer la communication. Donc, dans ma pratique enseignante, je devrais considérer ces variables pour permettre aux élèves de s’adapter au niveau du message. Aussi, j’ai appris en quoi consistent les faits prosodiques. Ces derniers ont une grande influence sur le récepteur, car l’accentuation, l’intonation et l’assimilation visent à capter son intérêt et son attention. Dans mon enseignement, je dois tenir compte de l’importance du non- verbal. Le regard, la gestuelle, l’expression du visage, l’expression corporelle sont des éléments qui jouent pour beaucoup dans la communication orale. Le rôle de ces gestes permet à l’enseignant d’apprendre beaucoup sur ses élèves. Le non - verbal reflète et appui le message que l’émetteur veut transmettre au récepteur. Bref, en tant qu’enseignante, je dois apprendre à m’exprimer avec le non- verbal de mon corps, c'est-à-dire que je dois l’utiliser pour capter l’attention, créer une communication propice à l’apprentissage et montrer une bonne image de moi aux élèves de mon groupe. La diction et la projection de la voix sont très pertinentes pour stimuler l’intérêt et dégager une communication porteuse d’énergie. Lors que nous parlons, les pauses et le débit doivent être adéquats et varier pour insister le récepteur à nous écouter. J’ai appris que nous les Québécois nous avions un langage particulier au niveau de notre manière de nous exprimer, de parler, de prononcer, d’articuler. Les diphtongaisons (ex. : bWoite, DeWors) et les prononciations archaïsantes (ex. : icitte, draitte, fret) sont des exemples des caractéristiques de la langue française parlée au Québec. Il est important de conserver ces distinctions des autres cultures, toutefois, je dois être consciente que j’ai utilisé dans mon langage familier. Cependant, en tant qu’enseignante je dois transmettre un modèle linguistique uniforme. Alors, je dois parler selon le niveau linguistique fixé par le ministère de l’Éducation. J’ai eu la possibilité d’approfondir mieux mes connaissances sur les anglicismes. J’ai appris qu’il y a cinq types d’anglicisme : lexical, orthographique, syntaxique, sémantique et typographique. Je dois prendre en considération qu’il y a beaucoup d’anglicismes dans la région et essayer le plus possible de les enrayer de mon vocabulaire. Les anglicismes sont souvent des termes empruntés à l’anglais. Maintenant, lorsque je remarque que j’ai employé un anglicisme j’essaie de m’autocorriger en utilisant le mot adéquat. Donc, cette notion m’a permis d’évaluer l’importance du rôle de modèle que je dois jouer auprès des élèves.
Le premier bloc m’a permis d’apprendre beaucoup d’informations nécessaires à une bonne communication orale.

Compétences langagières orales
Dans cette première section du cours, nous avons eu la possibilité de nous exercer pour améliorer notre communication langagière. Le cercle de discussion m’a permis d’identifier mes forces et mes faiblesses face aux compétences linguistiques, communicatives et discursives. Aussi, après ces pratiques, je me suis fixé des pistes de perfectionnement et des défis pour m’améliorer.
En ce qui concerne la compétence linguistique, je possède une facilité à placer de l’intonation dans mon discours. Je suis capable d’être expressive et de mettre l’accent sur les éléments importants du message que je veux dégager. Aussi, j’ai une voix qui porte. J’ai une bonne intensité et un bon timbre de voix. Je n’ai pas de difficulté à me faire entendre dans une grande pièce. Au niveau de cette compétence, j’ai certains éléments à améliorer. Dans ma prononciation, j’utilise parfois des termes à connotation archaïque, par exemple au lieu de prononcer «ici» et je vais dire «icitte». Je roule parfois excessivement mes «r». Je travaille beaucoup sur cette faiblesse. Je suis rendue à une étape où je suis capable d’identifier que j’ai commis une méprise. Pour le rythme, j’ai appris que pour éliminer les excès de pause dans mes phrases, j’emploie souvent les «Euh», les «Pis». J’ai travaillé cette faiblesse et j’ai remarqué une amélioration dans mon langage tous les jours. Ces différentes discussions m’ont permis de remarquer que j’utilise souvent les mêmes mots. Également, l’emploi des «si» avec des «rais» ou «ils sont étaient» et ils sont très fréquents dans mon vocabulaire.
Pour ce qui est de la compétence communicative, lors des échanges, je regarde mon auditoire et je suis facilement des yeux les personnes qui parlent. J’ai pris conscience que je suis capable d’ajuster le registre de ma langue selon le contexte et la situation. Le langage non - verbal me permet d’appuyer mes propos. Ces forces me permettront de capter l’attention des élèves auxquels je vais enseigner et d’utiliser un vocabulaire selon leurs niveaux de compréhension. Pour mes faiblesses, j’ai un tic qui peut parfois déconcentrer l’auditoire. J’ai la manie de jouer dans mes cheveux ou avec un objet (le crayon) lorsque je suis stressée. Mes coéquipiers m’ont indiqué ce geste répétitif et j’essaie de l’éliminer.
Enfin, la compétence discursive a été travaillée durant ces échanges interactifs. Je suis arrivée à chaque rencontre en ayant lu et annoté mes lectures. J’apportais souvent des éléments pour rehausser le discours. Pour mes faiblesses, je sautais souvent du coq-à-l’âne, car je voulais dire tout ce que j’avais à dire sur ce sujet et je ne voulais pas oublier des informations. Donc, mon discours était souvent désorganisé et il avait une absence d’enchainement. Toutefois, mes coéquipiers m’ont affirmé que je m’étais beaucoup amélioré depuis le début du bloc.
Pour continuer mon cheminement, je vais travailler à éliminer les «si» avec les «rais» et les «ils sont étaient». Pour ce faire, j’ai demandé aux gens que je côtoie de m’avertir lorsque je fais ces erreurs du langage pour que je puisse reformuler ma phrase correctement. Ensuite, je vais essayer de remplacer mon tic par un geste moins agressant, par exemple bouger la jambe. De cette manière, le geste est moins apparent. Pour avoir une structure orale plus cohérente, je vais rédiger un plan.
Bref, ces compétences langagières me permettront de m’améliorer dans le but de commenter le moins d’erreurs possible devant des enfants, car je suis un modèle pour eux.

Compétences professionnelles

Ce bloc m’a permis d’approfondir la compétence 1. J’ai eu l’occasion de comprendre et d’observer la langue orale d’un autre point vue. J’ai réalisé que cette dernière comprenait plusieurs particularités propres à notre culture. Aussi, la lecture de textes sur différents sujets de l’actualité a transformé mon regard face à la culture. Je suis de plus en plus critique vis-à-vis l’interprétation des informations requises dans des textes. Aussi, la compétence 2 a beaucoup été travaillée durant cette section. J’ai appris à employer une variété de langage pour adapter mes interventions auprès d’élèves en difficulté. Il a également fallu que je participe à des prises de position dans notre groupe appuyé et soutenu par des idées cohérentes et efficaces. Les arguments que j’apportais devaient être justifiés et expliqués. Lorsque je prenais la parole, je devais utiliser une syntaxe adéquate et un vocabulaire varié. Pour ce qui est de la compétence 11, j’ai effectué les tâches demandées dans le but de m’engager concrètement dans ce développement professionnel. Mes lectures étaient faites régulièrement et j’étais disponible auprès de mes pairs pour répondre à leurs questions. Pour la compétence 12, j’ai respecté mes collègues. De plus, j’ai émis des commentaires de manière à rester le plus respectueuse et éthique possible.

L’évaluation de la présence et la participation active au cours :
- Audrey Daoust, Jozyam Fontaine et Marie- Éve Clavet se mérite une note de cinq, car elles sont assistées et participé activement à toutes les discussions.
- Krystel Thibault et Sébastien Cloutier ont dû s’absenter à quelques reprises. Lorsqu’ils étaient présents, ils participaient activement aux échanges. C’est pour cela qu’ils se méritent 3,5
- Stéphanie Saumure- Albert n’a pas été présente à toutes les discussions. Elle avait au début de la difficulté à s’exprimer, mais par la suite, elle s’est mise à participer plus activement. Elle se mériterait 4.
- Pour monsieur, Abdelilah Makboul, il a manqué une rencontre et il participait aux échanges. Il se mériterait 4,5.
- En ce qui me concerne, j’ai manqué à une reprise la discussion et aux autres, j’ai participé activement à échanges. Je crois que je mériterais 4,5.



Conclusion
Pour terminer, le bloc sur la communication orale m’a appris de nouvelles notions. Aussi, j’ai découvert certaines de mes forces et de mes faiblesses et je me suis fixé des défis pour poursuivre mon cheminement professionnel. Je crois que je vais pouvoir appliquer plusieurs de ces stratégies dans mon enseignement.